Le spécialiste des hat-tricks Edinson Cavani en réussit un nouveau, dans un match où le Napoli a confirmé son potentiel pour le titre.
Walter Mazzarri fait jouer son meilleur XI : par rapport au match nul face à Manchester City, seul Dossena fait son entrée à la place de Juan Zuniga.
Allegri a pour sa part un problème de blessures, illustré par un banc extrêmement inexperimenté. Daniele Bonera prend l'aile gauche de la défense et Antonio Cassano est associé à Pato devant.
Milan prend l'avantage grâce à une superbe tête d'Alberto Aquilani, mais le resumé du match pourrait être celui-ci : Milan a la possession, se retrouve à court d'idées dans le dernier tiers du terrain adverse, Naples récupère la balle, contre-attaque rapidement, et marque.
Formations
La formation apparentée au 3-4-3 du Napoli produit en général des matchs interessants face à d'autres schémas, et c'est fascinant de le voir opposé à un milieu en losange. A chaque extremité du terrain, il n'y a pas de probmème particulier : Napoli défend à 3 contre 2 et Milan à 4 contre 3. Aucun problème apparent. Au milieu, cependant, c'est beaucoup plus interessant, avec une bataille entre les milieux excentrés du Milan qui sont d'abord resserrés, puis se déploient vers l'avant pour apporter du surnombre, et les latéraux offensifs du Napoli.
On peut dire que les latéraux Napolitains ont alors un travail similaire à celui qu'ils ont produit face à City en milieu de semaine : se rapprocher de leurs centraux, loin de leur position naturelle sur le flanc. Ils ont quand même des problèmes quand les milieu Milanais font des courses extrêmement axiales : Clarence Seedorf trouve alors plusieurs fois de l'espace à l'entrée de la surface.
Napoli en contre
Tout aussi interessant, quand Naples récupère la balle, les milieux Milanais ne savent alors plus comment réagir. Dans un 4-3-1-2 le milieu en losange reste généralement compact, et coulisse sur le terrain. Mais à cause des attaques très directes du Napolo, on peut rarement voir un mouvement latéral du losange : Seedorf et Nocerino doivent seulement sprinter vers l'arrière, souvent très bas et sur le côté, la formation Milanaise étant alors détruite.
De plus, Mark Van Bommel ne sait pas trop quoi faire de lui-même. Il n'a pas d'opposant direct sur lequel défendre, et sans la balle il ne réussit pas à arrêter les contres du Napoli, comme quand Gargano l'élimine pour sur second but de Cavani. Il a même des problèmes pour distribuer le jeu, souffrant du manque de liberté de ses latéraux.
Possession de balle Milanaise
Ces latéraux auraient pu en faire plus sur les phases offensives, mais Bonera est "trop droitier" pour jouer sur la gauche et il est remplacé sans surprise par Antonini en 2ème mi-temps. Milan craint les contres, mais ils aurait pu prendre le risque de faire confiance à leurs défenseurs centraux, soutenus par un milieu défensif, au moment où ils tentaient de revenir au score.
Napoli ne cherche pas à presser (à l'exception d'une brève séquence au début du 2ème acte) : ils acceptent de subir la pression adverse, gagner la balle en position défensive, puis contrer. Ils étaient déjà une équipe de contre l'an dernier, mais semblent en être une version exagerée en 2011-2012.
Milan est extrêmement mauvais dans le dernier tiers sur ce match. C'est une surprise de voir Cassano à droite et Pato à gauche : le premier aime rôder sur l'aile gauche, et le second a parfois été aligné comme un attaquant droit... mais ce n'est pas leur problème principal. Leur jeu de passe est trop lent, leur jeu trop étroit et trop facile à entraver. A l'exception de sa tête, Aquilani est decevant sur ce match, il n'est probablement pas un trequartista. Il est bien meilleur technicien que Kevin-Prince Boateng, mais au moins ce dernier donne de l'allant aux attaques.
Les nombreux changements en fin de matchs ne changent rien au jeu, Napoli ayant déjà tué le match. Urby Emanuelson est entré pour Van Bommel, Seedorf prenant le rôle de milieu défensif, et Blerim Dzemaili a pris la place d'Hamsik, jouant un peu plus bas et permettant à Naples de constituer un 3-5-2 sans le ballon. Les formations importent peu à ce moment du match : Napoli met alors beaucoup de joueurs derrière la balle et défend bas, Milan étant loin de montrer la créativité suffisante pour les transpercer.
Conclusion
Mazzarri remporte cette bataille : Napoli a été excellent en contre, les latéraux et Gargano passant rapidement de la défense à l'attaque, la présence de Gokhan Inler les rend plus agressifs au centre du terrain, même si la discipline de Michele Pazienza pourrait leur manquer plus tard dans la saison.
La défaite Milanaise rappelle énormément celle subie à Cesena la saison dernière. A l'époque, il semblait qu'ils ne pourraient pas remporter la Série A avec une formation si axiale et peu d'activitié de la part des latéraux, mais ils l'ont fait : il n'y a donc pas de raison d'être particulièrement pessimiste après cette défaite.
Walter Mazzarri fait jouer son meilleur XI : par rapport au match nul face à Manchester City, seul Dossena fait son entrée à la place de Juan Zuniga.
Allegri a pour sa part un problème de blessures, illustré par un banc extrêmement inexperimenté. Daniele Bonera prend l'aile gauche de la défense et Antonio Cassano est associé à Pato devant.
Milan prend l'avantage grâce à une superbe tête d'Alberto Aquilani, mais le resumé du match pourrait être celui-ci : Milan a la possession, se retrouve à court d'idées dans le dernier tiers du terrain adverse, Naples récupère la balle, contre-attaque rapidement, et marque.
Formations
La formation apparentée au 3-4-3 du Napoli produit en général des matchs interessants face à d'autres schémas, et c'est fascinant de le voir opposé à un milieu en losange. A chaque extremité du terrain, il n'y a pas de probmème particulier : Napoli défend à 3 contre 2 et Milan à 4 contre 3. Aucun problème apparent. Au milieu, cependant, c'est beaucoup plus interessant, avec une bataille entre les milieux excentrés du Milan qui sont d'abord resserrés, puis se déploient vers l'avant pour apporter du surnombre, et les latéraux offensifs du Napoli.
On peut dire que les latéraux Napolitains ont alors un travail similaire à celui qu'ils ont produit face à City en milieu de semaine : se rapprocher de leurs centraux, loin de leur position naturelle sur le flanc. Ils ont quand même des problèmes quand les milieu Milanais font des courses extrêmement axiales : Clarence Seedorf trouve alors plusieurs fois de l'espace à l'entrée de la surface.
Napoli en contre
Tout aussi interessant, quand Naples récupère la balle, les milieux Milanais ne savent alors plus comment réagir. Dans un 4-3-1-2 le milieu en losange reste généralement compact, et coulisse sur le terrain. Mais à cause des attaques très directes du Napolo, on peut rarement voir un mouvement latéral du losange : Seedorf et Nocerino doivent seulement sprinter vers l'arrière, souvent très bas et sur le côté, la formation Milanaise étant alors détruite.
De plus, Mark Van Bommel ne sait pas trop quoi faire de lui-même. Il n'a pas d'opposant direct sur lequel défendre, et sans la balle il ne réussit pas à arrêter les contres du Napoli, comme quand Gargano l'élimine pour sur second but de Cavani. Il a même des problèmes pour distribuer le jeu, souffrant du manque de liberté de ses latéraux.
Possession de balle Milanaise
Ces latéraux auraient pu en faire plus sur les phases offensives, mais Bonera est "trop droitier" pour jouer sur la gauche et il est remplacé sans surprise par Antonini en 2ème mi-temps. Milan craint les contres, mais ils aurait pu prendre le risque de faire confiance à leurs défenseurs centraux, soutenus par un milieu défensif, au moment où ils tentaient de revenir au score.
Napoli ne cherche pas à presser (à l'exception d'une brève séquence au début du 2ème acte) : ils acceptent de subir la pression adverse, gagner la balle en position défensive, puis contrer. Ils étaient déjà une équipe de contre l'an dernier, mais semblent en être une version exagerée en 2011-2012.
Milan est extrêmement mauvais dans le dernier tiers sur ce match. C'est une surprise de voir Cassano à droite et Pato à gauche : le premier aime rôder sur l'aile gauche, et le second a parfois été aligné comme un attaquant droit... mais ce n'est pas leur problème principal. Leur jeu de passe est trop lent, leur jeu trop étroit et trop facile à entraver. A l'exception de sa tête, Aquilani est decevant sur ce match, il n'est probablement pas un trequartista. Il est bien meilleur technicien que Kevin-Prince Boateng, mais au moins ce dernier donne de l'allant aux attaques.
Les nombreux changements en fin de matchs ne changent rien au jeu, Napoli ayant déjà tué le match. Urby Emanuelson est entré pour Van Bommel, Seedorf prenant le rôle de milieu défensif, et Blerim Dzemaili a pris la place d'Hamsik, jouant un peu plus bas et permettant à Naples de constituer un 3-5-2 sans le ballon. Les formations importent peu à ce moment du match : Napoli met alors beaucoup de joueurs derrière la balle et défend bas, Milan étant loin de montrer la créativité suffisante pour les transpercer.
Conclusion
Mazzarri remporte cette bataille : Napoli a été excellent en contre, les latéraux et Gargano passant rapidement de la défense à l'attaque, la présence de Gokhan Inler les rend plus agressifs au centre du terrain, même si la discipline de Michele Pazienza pourrait leur manquer plus tard dans la saison.
La défaite Milanaise rappelle énormément celle subie à Cesena la saison dernière. A l'époque, il semblait qu'ils ne pourraient pas remporter la Série A avec une formation si axiale et peu d'activitié de la part des latéraux, mais ils l'ont fait : il n'y a donc pas de raison d'être particulièrement pessimiste après cette défaite.

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