Kurban Berdyev fait quelques changements après la défaite de la semaine précédente face au FC Krasnodar, Obafemi Martins et Nelson Valdez prennent place sur le banc. Ils sont remplacés par Vladimir Dyadyun en avant-centre, et Gokdeniz Karadeniz sur l'aile droite.
Luciano Spalletti change lui aussi largement l'équipe qui s'est effondrée de manière inquiétante contre le Lokomotiv Moscow, 4 nouveaux joueurs intègrent le milieu et la défense, cependant le trio d'attaque reste inchangé.
Ce match peut se décomposer en 3 tiers-temps plutôt qu'en 2 mi-temps : d'abord le Rubin prend un avantage de 2 buts mérité, ensuite le Zenit revient dans le match et inverse même le score, et enfin les 25 dernières minutes consistent en une tentative d'égalisation du Rubin, qui restera finalement vaine.
Première mi-temps
Les deux équipes sont connues pour leur qualités de contre-attaque, ce qui peut mener à une impasse au milieu : aucune équipe n'attaque réellement, de peur d'être prise en contre. Pour le spectacle, la meilleure chose qui puisse arriver alors est un but précoce, qui arrive après 8 minutes sur penalty pour le Rubin.
Le penalty est obtenu après un bon travail sur le côté gauche de Salvatore Bocchetti, bousculé dans le dos par Danko Lazovic. C'est un duel récurrent en 1ère période, le latéral italien forçant Lazovic à descendre bas pour défendre, le Serbe étant au final peu dangereux. Sur l'autre aile, Sergey Kislyak réalise un travail assez similaire, Danny se replaçant lentement et l'ailier droit Alexander Ryazantsev faisant preuve d'intelligence en venant vers l'intérieur pour ouvrir le couloir.
Comme d'habitude, le milieu du Zenit ressemble à un puzzle : les trois milieux axiaux ont la liberté de monter, ce qui peut surprendre les adversaires directs, en particulier le milieu offensif axial du Rubin, Roman Eremenko, qui ne suit pas les adversaires jusque très bas sur le terrain. En résultat Igor Denisov peut venir s'insérer dans l'attaque sans être marqué, laissant en général Konstantin Zyryanov en couverture.
L'avant-centre de Kazan, Vladimir Dyadyun, joue un rôle intéressant, descendant bas, conservant la balle, et forçant Bruno Alves à sortir de se défense. Le défenseur central s'est jeté et a concedé des fautes sur des tacles inutiles, mais le Rubin aurait surtout eu besoin d'un joueur de profondeur pour exploiter l'espace ainsi créer dans le dos du Portugais. Eremenko reste en périphérie de la défense, et au final le Rubin n'a pas été très menaçant en contre. Ils s'illustrent mieux en construisant le jeu par étapes en utilisant les latéraux, même si cela les ouvre aux contres du Zenit.
Deuxième mi-temps
Après avoir marqué pour revenir à 2-1, Spalletti fait un remplacement à la mi-temps et lance son Plan B. Ce Plan B est personnifié par l'ancien buteur du Rubin, Aleksandr Bukharov, qui est entré en tant qu'attaquant axial, Aleksandr Kerzhakov se déplaçant sur les côtés, souvent à droite. L'approche du Zenit est complètement différente de celle de la 1ère mi-temps : ils jouent plus long et sollicitent le jeu de tête de Kerzhakov. On peut supposer que Spaletti a anticipé un repli défensif bas du Rubin pour conserver le score, ce repli ne permettant alors plus au Zenit de compter sur des opportunités de contre.
Kerzhakov est d'ailleurs à l'origine de l'égalisation, bien que ce soit en utilisant sa puissance sur l'aile et non dans le jeu aérien. A 2-2, le Rubin semble détruit tactiquement : l'équipe monte en attaque, mais peine à se replacer ensuite, chose que l'équipe de Berdyev fait normalement très bien. Une superbe transition du Zenit voit alors Alvers gagner la balle, jouer devant pour Danny qui joue un une-deux avec Kerzhakov pour prendre ensuite l'espace. Kerzhakov avait auparavant attiré Cesar Navas en dehors de sa défense, libérant l'espace pour un nouveau une-deux avec Danny, qui marque dans le but vide. Un contre parfait, et un joli but.
Conclusion
Comment cette rencontre a pu être si ouverte? Ce 2-3 suit deux matchs nuls 2-2, ce qui semble incohérent quand pour des confrontations entre équipes de contre. Les scores de 2009 – deux fois 0-0 – y semblent plus conformes.
L'ouverture du score survenant dans les 20 premières minutes de chaque match aide, mais peut-être que ces deux équipes ne sont pas aussi dépendantes des contres que ce que l'on croyait. Les deux buts du Rubin ont été marqué face à une défense présente en quantité, et le Zenit lui-même a utilisé un joueur de fixation à l'avant.
Le joueur clé, et aussi le meilleur sur le terrain, est Danny. Il prend systématiquement les bonnes décisions quand il reçoit le ballon. Il a semblé plus à l'aise après l'entrée de Bukharov, un joueur capable de jouer des une-deux et de trouver de l'espace dans la défense adverse.
Luciano Spalletti change lui aussi largement l'équipe qui s'est effondrée de manière inquiétante contre le Lokomotiv Moscow, 4 nouveaux joueurs intègrent le milieu et la défense, cependant le trio d'attaque reste inchangé.
Ce match peut se décomposer en 3 tiers-temps plutôt qu'en 2 mi-temps : d'abord le Rubin prend un avantage de 2 buts mérité, ensuite le Zenit revient dans le match et inverse même le score, et enfin les 25 dernières minutes consistent en une tentative d'égalisation du Rubin, qui restera finalement vaine.
Première mi-temps
Les deux équipes sont connues pour leur qualités de contre-attaque, ce qui peut mener à une impasse au milieu : aucune équipe n'attaque réellement, de peur d'être prise en contre. Pour le spectacle, la meilleure chose qui puisse arriver alors est un but précoce, qui arrive après 8 minutes sur penalty pour le Rubin.
Le penalty est obtenu après un bon travail sur le côté gauche de Salvatore Bocchetti, bousculé dans le dos par Danko Lazovic. C'est un duel récurrent en 1ère période, le latéral italien forçant Lazovic à descendre bas pour défendre, le Serbe étant au final peu dangereux. Sur l'autre aile, Sergey Kislyak réalise un travail assez similaire, Danny se replaçant lentement et l'ailier droit Alexander Ryazantsev faisant preuve d'intelligence en venant vers l'intérieur pour ouvrir le couloir.
Comme d'habitude, le milieu du Zenit ressemble à un puzzle : les trois milieux axiaux ont la liberté de monter, ce qui peut surprendre les adversaires directs, en particulier le milieu offensif axial du Rubin, Roman Eremenko, qui ne suit pas les adversaires jusque très bas sur le terrain. En résultat Igor Denisov peut venir s'insérer dans l'attaque sans être marqué, laissant en général Konstantin Zyryanov en couverture.
L'avant-centre de Kazan, Vladimir Dyadyun, joue un rôle intéressant, descendant bas, conservant la balle, et forçant Bruno Alves à sortir de se défense. Le défenseur central s'est jeté et a concedé des fautes sur des tacles inutiles, mais le Rubin aurait surtout eu besoin d'un joueur de profondeur pour exploiter l'espace ainsi créer dans le dos du Portugais. Eremenko reste en périphérie de la défense, et au final le Rubin n'a pas été très menaçant en contre. Ils s'illustrent mieux en construisant le jeu par étapes en utilisant les latéraux, même si cela les ouvre aux contres du Zenit.
Deuxième mi-temps
Après avoir marqué pour revenir à 2-1, Spalletti fait un remplacement à la mi-temps et lance son Plan B. Ce Plan B est personnifié par l'ancien buteur du Rubin, Aleksandr Bukharov, qui est entré en tant qu'attaquant axial, Aleksandr Kerzhakov se déplaçant sur les côtés, souvent à droite. L'approche du Zenit est complètement différente de celle de la 1ère mi-temps : ils jouent plus long et sollicitent le jeu de tête de Kerzhakov. On peut supposer que Spaletti a anticipé un repli défensif bas du Rubin pour conserver le score, ce repli ne permettant alors plus au Zenit de compter sur des opportunités de contre.
Kerzhakov est d'ailleurs à l'origine de l'égalisation, bien que ce soit en utilisant sa puissance sur l'aile et non dans le jeu aérien. A 2-2, le Rubin semble détruit tactiquement : l'équipe monte en attaque, mais peine à se replacer ensuite, chose que l'équipe de Berdyev fait normalement très bien. Une superbe transition du Zenit voit alors Alvers gagner la balle, jouer devant pour Danny qui joue un une-deux avec Kerzhakov pour prendre ensuite l'espace. Kerzhakov avait auparavant attiré Cesar Navas en dehors de sa défense, libérant l'espace pour un nouveau une-deux avec Danny, qui marque dans le but vide. Un contre parfait, et un joli but.
Conclusion
Comment cette rencontre a pu être si ouverte? Ce 2-3 suit deux matchs nuls 2-2, ce qui semble incohérent quand pour des confrontations entre équipes de contre. Les scores de 2009 – deux fois 0-0 – y semblent plus conformes.
L'ouverture du score survenant dans les 20 premières minutes de chaque match aide, mais peut-être que ces deux équipes ne sont pas aussi dépendantes des contres que ce que l'on croyait. Les deux buts du Rubin ont été marqué face à une défense présente en quantité, et le Zenit lui-même a utilisé un joueur de fixation à l'avant.
Le joueur clé, et aussi le meilleur sur le terrain, est Danny. Il prend systématiquement les bonnes décisions quand il reçoit le ballon. Il a semblé plus à l'aise après l'entrée de Bukharov, un joueur capable de jouer des une-deux et de trouver de l'espace dans la défense adverse.


